Carnet de route

Raquettes en vallée d'Ossau

Le 07/03/2016 par NARIOO Marie-Jo

Le diaporama complet c'est ici !!!

Séjour raquettes en vallée d’Ossau du 6 au 13 mars 2016

Arrivée dimanche 6 mars tranquillement après quelques heures de voyage en minibus. Tous ravis d’aller à la neige même si le temps annoncé n’est pas très beau…

Installation au gîte « Lou Cujala » auprès de la centrale de Miegebat. Il neige !! Mais Michel nous a préparé une superbe et succulente garbure ainsi que deux beaux morceaux de fromage des Pyrénées et un flan. Génial !

Lundi 7 mars 2016

Départ à 8 heures pour profiter au maximum des conditions météos moyennes annoncées. Comme toujours certains ont un peu de mal à décoller, mais bon an mal an, le départ se fait à 8h15. Notre point de départ se trouve à la chapelle de Houndas (840 m) sur le plateau du Benou. Au passage sur le sentier, nous croisons quelques poules, canards, oies et autres volatiles d’une ferme également productrice de fromage et de greuil, mais nous ne faisons pas halte, trop pressés d’aller chausser nos raquettes.

La montée est tranquille derrière Cyrille, qui  prend toujours bien soin de nous. Parfois, faire la trace n’est pas de tout repos et les messieurs ne s’y précipitent pas malgré les appels de Cyrille….Tout va bien !!!La vie est belle, il fait soleil, neige, pas trop chaud, pas trop froid…et la cabane de las Bordes est fort accueillante pour un rapide petit  casse-croûte. Nous repartons pour la dernière montée, il nous reste 150 m dans une neige profonde (pour Cyrille…)  Arrivés à la cabane Crambots (1458 m) déception, elle est fermée et le temps est incertain. Malgré tout un vote détermine que nous pique niquons sur place à l’abri du vent, au soleil alternatif… Le menu est frugal mais réconfortant. Nous pouvons repartir d’un bon train en coupant les lacets sur proposition de Cyrille. Pour certains et certaines cela se passe très bien mais Alain fait une chute grandiose, le nez dans la neige, rampant sur plusieurs mètres, et récupérant un paquet de neige dans ses lunettes. Où vas-tu Alain de ce pas ? Voulais-tu faire une démonstration de tes talents de planeur ? Ou être le premier en bas ?

Après deux heures de descente, nous retrouvons les poules et les canards et nos véhicules pour rentrer au gîte. Mais au gîte point de chauffage… Que faire ? Tous y mettent leur grain de sel, mais le poêle fonctionne au pellet !!!Un petit coup de fil et notre propriétaire nous sort de l’embarras donc tout va bien. Une douche et l’apéro pour se préparer à la suite… demain cabane de Couscouilla

Mardi 8 mars

Après une bonne nuit, le petit déjeuner est servi à partir de 7 heures. Même Jean Charles est  à l’heure. Le départ fixé à 8 Heures est pratiquement réussi, et notre vrai départ en randonnée à 9h 06 du Port de Castet (868m) Nous, nous améliorons…La neige est au pied du véhicule, nous chaussons les raquettes et partons allègrement sur la piste enneigée. La file des cafistes est indienne, mais courageuse. Le soleil est là, la neige en fine couche fort agréable. Pas de secousses dans la montée à travers bois, jusqu’à la cabane de Couscouilla. Une petite halte grignotage,  avant de repartir vers le col et le sommet 150 m plus haut. Cyrille fait la trace sur la pente, nous tenons la distance règlementaire de 15 mètres entre nous et parvenons au

Soum de  Hourque. Un pique nique à l’abri du vent, nous observons, certains avec envie, les skieurs de randonnée qui pour le moment montent mais ne vont pas tarder à prendre leur pied dans les superbes descentes. Nous tenterons une petite glissade d’une dizaine de mètres à l’occasion d’une pente un peu plus marquée. Michel oublie qu’il vient de la vallée de Campan et non de rampant pour se déplacer  sur le ventre dans la neige. Nous admirons ! Notre randonnée s’achève dans la forêt après nos 7 heures dehors. Superbe journée, superbe randonnée dans le piémont pyrénéen. Paysage de forêt, puis très ouvert,  belle vue sur le Pic du  Moulle de Jaut. Et au lointain sur la crête le soum de Chiala et le Pic Durban. Le retour vers le gîte se fait après un passage à l’office de tourisme pour prendre la météo qui est très mauvaise pour demain. Ce sera un autre jour…

Mercredi 9 mars

Effectivement c’est un autre jour ! Le départ est prévu à 9 heures pour aller vers le Soum de Pombie. A notre point de départ, au caillou de Socques, (1390), il neige dru, mais cela ne décourage personne. Nous chaussons avec enthousiasme et partons à la queue leu leu comme de bons petits soldats que rien n’arrête !! Nous avons voulu la neige, nous l’avons sous les pieds et sur la tête ! Que demander de mieux ? Heureux, très heureux, avec au passage d’une traversée les isards galopant sur la neige. Ils vont bien plus vite que nous et prennent le temps de nous regarder, nous aussi d’ailleurs ! Finalement ce n’est pas le soum de Pombie que nous atteignons mais la cabane d’Arregatiou. Un vrai petit bonheur, une table, des sièges, des bougies pour l’ambiance et la bonne humeur de chacun.Après une petite demi-heure de sustentation, nous repartons vers le bas, en coupant quelques lacets, et à l’occasion une courte bataille de boules de neige , manière de s’en mettre un peu dans les sacs à dos et dans le dos…mais la neige est collante. Pour parfaire notre plaisir, nous descendons jusqu’à Pont de camps par la piste de ski de fond  tandis que Michel et Bernard retournent récupérer les véhicules au Caillou de Socques. Rendez vous est pris pour les premiers arrivés à Pont de Camps, et à quelques minutes près nous sommes en même temps au point de rendez-vous.
Encore une superbe randonnée, nous avons vu un paysage très enneigé, des arbres chargés de neige, des ponts de neige, des rochers couverts d’un mètre de neige… De la neige sur tous les fronts ! Le bonheur en flocons !!!

Retour au gîte vers 14h30. C’était super ! Soirée tranquille avec un  concert de Florent, ses chansons et quelques classiques pour le troisième âge.

Jeudi 10 mars

Réveil vers 7 heures, la neige est tombée toute la nuit, il y a 15 cm sur les véhicules, le paysage autour du gîte est magnifique, les appareils photos crépitent et nous avançons notre départ d’une heure pour profiter au maximum de cette belle journée qui s’annonce. Départ aux Eaux Chaudes  (670m) puisque les voitures ne peuvent monter au point de départ prévu. Destination, la cabane de Lacarrret (1520m). Le début de la randonnée se fait raquettes sur le sac et nous chaussons au bout de 10mn. La neige ça glisse mais les cailloux encore plus et Marie-Jo fait une superbe chute sur les fesses qui ne sont que très peu rembourrées. Résultat, ça fait mal, très mal, mais ça ne doit pas empêcher de chausser les raquettes et d’avancer. Parce qu’il ne faut pas se priver d’une si belle journée…

Florent fait la trace un grand moment. Visiblement cela lui plait et nous sommes tous  en admiration devant sa ténacité, même si nous sommes tous derrière lui ! Il est relayé sur quelques encablures par Alain, puis Michel et Cyrille finit par reprendre les devants …Il y a de la pente, il faut garder nos distances de sécurité. Le paysage est magnifique… après le bois un paysage très ouvert, les sommets de la crête de Cézy avec le pic de Cézy ou de Goupey à 2209m. On  se croirait en très haute montagne et nous ne sommes pourtant qu’en moyenne montagne. C’est ça le charme de la vallée d’Ossau. La cabane de Lacarret est atteinte vers 13 heures, le pique nique au soleil devant les murs de la cabane. Nous lézardons quelques instants mais pas trop car il fait très chaud et il ne s’agit pas de cramer (surtout nos forces pour engager la descente). Celle-ci est assez jouissive, nous coupons autant que faire ce peut les virages de notre montée tout en conservant les règles de sécurité. Nous sommes en bas à 16h15. Notre sortie aura duré 7 heures, et 900 m de dénivelé. Petit goûter, douche, apéro, repas gargantuesque comme toujours, et ambiance toujours très amicale.

Vendredi 11 mars

Le temps est annoncé beau donc une randonnée vers le cirque d’Anéou est prévue car plusieurs d’entre nous ne connaissent pas ce magnifique cirque et de plus nous espérons bien apercevoir le Pic du Midi d’Ossau que nous n’avons encore pas vu de la semaine. Le départ se fait de relativement bon matin, 8 heures presque chrono ! La montée vers le col du Pourtalet est relativement rapide, un peu de neige sur la route, mais surtout beaucoup amoncelée en bord de route. Notre point de départ se trouve à 1750 m. Un peu frais sur le matin (– 4 °) un peu de vent mais nous nous échauffons très vite en montant et surtout lorsque le soleil nous chauffe le dos. Au loin nous apercevons la cabane de Senescau mais toujours pas l’Ossau qui se cache sous un nuage. Un peu plus haut il se laisse apercevoir. Mari Thé fait la trace, sous les regards admiratifs de tous et particulièrement de certains messieurs qui ne s’y sont pas ou peu hasardés. Elle a  belle allure, même si son rythme est moins rapide que celui de Michel ou de Bernard. Notre première halte nous permet d’observer avec admiration deux isards traçant une belle sente sur le versant opposé, deux autres nous admirent de haut, majestueux, sur un rocher sans nom. Nous avons marché, remarché, et encore marché sous le soleil  pour nous retrouver dans le brouillard quelques centaines de mètres au dessus du col de Houer. Un peloton de gendarmes de haute montagne, à skis, nous accompagne pendant quelques mètres et nous abandonne lorsque nous décidons de pique niquer dans ce paradis blanc – car il était difficile de distinguer la trace dans le  brouillard. Tandis que le plus gros de la troupe entame la descente dans le brouillard, Cyrille, Denis, Michel et Jean Charles poussent jusqu’au Pic de Canaourouye pour la vue.  Mais le brouillard ne se déchire pas vraiment. Ils rejoignent très rapidement le reste du groupe et tous nous  descendons vers le parking en admirant l’Ossau ? Le pic d’Anéou et ce magnifique cirque. Michel nous quitte à regret mais les impératifs sont là…Soirée apéro, repas pantagruélique, bonne nuit en perspective. Demain la rando s’annonce longue…signal de Barca  au départ de Bielle.

Samedi 12 mars

C’est notre dernière journée de randonnée et nous espérons qu’elle sera belle. Départ du gîte  à 8h précises pour Bielle où nous prenons une piste qui nous amène à notre point de départ              (843m). Nous ne sommes pas seuls, un  groupe de 7 raquetteurs et un autre de 4 skieurs nous précèdent et nous font la trace. Le soleil n’est pas vraiment au rendez-vous mais il voudrait bien pointer son nez. La température est clémente pour la saison. Nous montons par la piste pas très intéressante vers la cabane d’Ibech que nous atteignons en deux heures (1450m). Belle montée.   Nous faisons une petite pause  d’une vingtaine de minutes pour nous préparer à affronter les derniers 400 mètres qui nous séparent de notre objectif : le signal de Barca ou Turon de la Goaïta. Le temps est couvert mais au passage du col, le sommet nous apparaît très engageant et  le soleil  pointe son nez ce qui donne à Marie-Jo (qui a un peu de mal au dos           depuis sa chute du jeudi) le courage d’aller jusqu’au bout. Bernard l’accompagne dans ses efforts en lui traçant une sente personnalisée. Un grand merci ! 

Florent met tout en œuvre pour être le premier au sommet, Alain entre en compétition, mais ils ne tiennent pas le coup face à la stratégie de Cyrille qui les coiffe sur le poteau. Logique pour un accompagnateur de montagne non ?!

Pour notre plaisir, le brouillard se déchire partiellement et nous pouvons profiter du point de vue sur la vallée d’Aspe et apercevoir juste quelques instants  le Pic d’Anie. Aujourd’hui c’est le Gotha du CAF de Vendée qui se retrouve au sommet du Turon de la Goaita (dixit Bernard)

Pour la majorité du groupe, la descente se fait rapidement en coupant les lacets de la piste, tandis que Jean Charles et Marie-Thérèse eux suivent la piste. Ils se sont économisés et en profitent pour se mettre en compétition dans la descente. En courant, ou presque, ils arrivent au galop auprès des véhicules. Nous prenons un pot avec Cyrille, au café du centre de Bielle avant de lui dire au revoir et un grand merci de nous avoir accompagnés et guidés durant ces six superbes randonnées. Retour au gîte, début des préparatifs de retour et cuisson de la mogette vendéenne apportée par Denis, accompagnée des saucisses de la charcuterie de Laruns. Pas de mot pour décrire ce repas, pantagruélique et gargantuesque ayant déjà été utilisés au préalable !…

Un grand merci à toutes et  tous pour cette superbe ambiance de la semaine et un grand merci à la vallée d’Ossau qui nous a enchantés.

Marie-Jo et Denis







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