Carnet de route

Randonnée dans le Vallespir du 23 au 30 septembre 2018
Le 01/12/2018 par FERRAND - Bernard
Cette année la semaine de randonnées automnales se déroulait dans le VALLESPIR, une vallée des Pyrénées Orientales située parallèlement à la chaîne Pyrénéenne et la vallée du Roussillon.
- L'objectif du 1er jour promet de belles vues sur la crête de SERRALONGUE menant du village éponyme vers les Tours de CABRENS. Nous avons même pris soin de demander au village la clef d'une des tours afin d'accéder à son sommet pour mieux jouir de la vue. Hélas, hélas, le brouillard nous prend en montant et ne nous quitte plus de la journée. Bon...contentons-nous alors de cette déambulation en montée/descente parmi les vieilles pierres d'un très ancien château fort, à l'aspect un tantinet romantique dans cette ouate brumeuse...Et d'un si temps propice aux champignons qu'une bonne dizaine de variétés, aux formes et couleurs diverses, peuvent être observés et photographiés à la descente …
- Le 2ème jour le soleil était bien au rendez-vous pour une montée de presque 1200m afin de rejoindre le refuge des CORTALETS depuis LOS MASOS. Gros dénivelé certes, mais courte étape malgré tout. A l'arrivée, le groupe est en forme et motivé. Le lendemain on attaque la montée finale vers le CANIGOU par la crête du Barbet, puis la fameuse « cheminée » bien raide, avant de redescendre par la voie normale. Emotion garantie, même si tout compte fait on grimpe plutôt bien sur cette sorte de grand escalier naturel. « Elle ajoute un peu de piment et...beaucoup de fierté » aux randonneurs qui y montent.
- En haut la vue est fantastique depuis ce très haut belvédère qu'est le mythique sommet Catalan. Pour notre troupe de Vendéens…y'a plus qu'à descendre maintenant. Enfin...+ de 1800m quand même pour rejoindre Los Masos et notre cher minibus ! Alors on descend, descend…mais la dernière heure est bien longue et pénible, la vaillance du matin est quelque peu émoussée.
- Malgré tout, à part Alain et son genou récalcitrant, le groupe repart le jeudi à l'assaut des 1000m de montée du Roc de FRAUSA (souvent dénommé à tort Roc de France), plus chaos rocheux échelonné sur la crête frontière, que véritable sommet à dire vrai. La végétation abondante (ici entre 500m et 1500m d’altitude) n'est pas superflue aujourd’hui, tant « le soleil donne » ! Chaleur et fatigue accumulée, on écourte la boucle prévue initialement au retour vers le Roc St Sauveur, qu'on aperçoit fine lame rocheuse, devant nous.
- Au J5, la fatigue accumulée au fil des jours incite certains du groupe à « poser des RTT ». Il est vrai que l’espace verdoyant, bucolique autour de notre gîte du MAS MANYAQUES et l’immense piscine extérieure avec ses transats en attente de corps beaux, n'ont pas trop de mal à faire vaciller quelques « oisillons des cimes » plus fragiles. Mais les courageux qui font la courte montée (2H30) /descente à la Tour de MIR ne le regrettent pas.La vue à 360° est fantastique depuis cette tour. Superbe belvédère que cette tour de MIR, qui fit partie d'un ensemble très spécifique à cette région de « Tours à Signaux », sorte de télégraphes médiévaux, et qui furent édifiées pour transmettre de l'une à l'autre des messages urgents, tels l'arrivée de troupes ennemies. Comment ? Au moyen de fumées, de feux, ou même de jeux de miroir reflétant le soleil …
- Le dernier jour nous ne sommes pas très ambitieux car la pluie est annoncée pour le tout début d'après-midi. On repart alors pour une boucle à travers les forêts de la crête frontière au-dessus de LAMANERE, beau village Catalan qui est aussi…le plus au sud de la France. On rencontre des chasseurs de gros gibier, ce qui oblige à rebrousser chemin et à effectuer un détour imprévu. Toujours mieux que d'être pris pour cible...On finit la ballade sous les toutes premières gouttes d'un orage qui va être diluvien. La météo ne se trompe pas toujours !
- Notre séjour s'achève et l'on remercie notre chef-cuistot Alain, au genou chancelant mais aux mains habiles, et qui reste le maître incontestable du barbecue. Merci à lui pour ses excellentes grillades, et merci aussi à tous les autres membres du groupe qui ont su garder leur bonne humeur malgré la fatigue accumulée au fil des jours.
A l'année prochaine …. « Si vous le voulez bien » !
Bernard